Membres de l'équipe Kili-2012

Notre mission: Oser et promouvoir un mode de vie axé sur la santé au quotidien, le travail d'équipe, l'engagement social, la persévérance, l'innovation et le plaisir.

Notre objectif: L'ascension du Mont Kilimandjaro en septembre 2012.


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Membres de l'équipe Kili-2012:
André Bégin - Catherine Fortin - Chantale Bonin - Isabelle Privé - Janie Brunet - Louis Hamelin - Lucie Corbeil - Manon Fairfield - Manon Marleau - Martine Lussier - Mélanie Lauzon - Nadine Lauzon - Nathalie Roussin - Pierre Gauvin - Richard Barbeau - Rosanna Chechile - Sylvain Thériault

www.ex-pe.ca

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Mathieu Fleury partenaire de montagne Ex-Pé

samedi 14 juillet 2012

Mont Jefferson-Washington; Toute une aventure! (partie 1)


Nous sommes aujourd’hui à 50 jours de la grande aventure!

J’ai eu envie de vous parler de notre w-e au Mont Jefferson et Washington. Comme j’avais beaucoup de choses à dire, j’ai séparé en 2 articles, voici le premier.

Le Mont Jefferson et Washington  il y a deux semaines a été une épreuve d’endurance, de force mentale et physique dans un paysage à couper le souffle. Debout à 3h30 du matin pour être prête pour mon lift. Lets go, on embarque pour se rendre au point de rendez-vous Cartier  Dix-30.

Tout le monde est là! Bisous, bisous. C’est la première fois depuis un bon bout de temps que toute la gang est présente. Yé!! Enfin Nadine est des nôtre car la convalescence a été longue suite à son opération au genou en janvier. Let’s go Wong!

On part!  6 voitures à la queue leu-leu , le voyage commence!
Ça fait un an qu’on sait qu’on va faire ce périple.

Une heure d’attente à la douane… Les aléas des voyages aux E-U.

Bon, à 11h00 on arrive au Mont Jefferson et on est prêts à partir à l’aventure.

Personnellement, je ne sais absolument pas à quoi m’attendre. Je peux vous dire une chose… Ça monte! Ça monte même pas mal à pic.

Le Mont Jefferson met à l’épreuve nos muscles. À ce moment, j’ai une pensée pour mes profs Hermann et Dany qui m’ont fait souffrir pendant mes cours de Boot camp et de circuit-intervalle. Je leur dit merci parce que mes muscles font mal.. de plus en plus mal .. et quand je regarde au loin, je réalise que la route à faire est encore longue. Je me remercie intérieurement de m’être entraînée à me pousser toujours un peu plus à chaque entraînement. Apprendre à vivre avec des muscles qui brûlent et faire confiance à notre corps est très utile finalement.

Et le challenge au niveau mental était assez spécial aussi. Parce qu’à un moment donné, il n’y a plus de forêt. On est sur des flans de montagne rocailleuses. Il y a des caps de rochers qu’il faut monter. Les bâtons de marche ne sont plus utiles. Il faut faire confiance à nos mains et nos pieds. Il faut se détendre, respirer, rester concentré sur ce qu’on fait car le risque de perdre le pied est là, et il ne faut surtout pas se retourner! Il ne faut pas laisser son cerveau se faire une image de ce qui pourrait arriver si on tombe.

Et tout ça est ponctué de moments magiques où on est baigné dans la beauté du paysage. La chaine de montagne des Appalaches qui s’étend à perte de vue. On se sent complètement connecté avec la nature, avec la beauté de l’Univers. J’en ai encore des frissons!

On continue! Muscles qui brûlent.  Rester concentré. Un pas à la fois. Une autre « épreuve » psychologique, c’est qu’une montagne ce n’est pas une ligne droite ou on peut voir le sommet en un coup. On voit un sommet, un but à atteindre et on se dit, « Bon, rends-toi jusque là et ce sera fini » Et quand on y arrive, ce n’est que pour voir un autre sommet. Dans le cas du Mont Jefferson, je crois qu’il y en avait 4! À chaque fois, il m’a fallu puiser au fond de moi une autre quantité d’énergie pour me pousser à continuer.

Une autre chose que j’ai appris, c’est qu’on peut parler à nos muscles! Oui oui! Rendu au 3e sommet, ça fait une bonne heure que mes muscles me disent qu’ils n’en peuvent plus. Et je réalise qu’il y a encore un sommet à faire. À ce point, je ne sais pas s’il y en aura encore un autre après. Et bien, je me suis choquée et j’ai dit à mes muscles « La ferme! On monte! » Et bien, je vous jure que j’ai arrêté d’avoir mal! Je crois que les sportifs appellent ça passer un mur. Et bien voilà comment j’ai passé le mien.

Et, finalement, le sommet! Ah, la joie! La fierté! À ce moment, on oublie la douleur, on oublie la peur, on oublie la fatigue! On célèbre la victoire!

Jusqu’à temps qu’on réalise qu’il faut redescendre. Ouf!

Si la montée a été laborieuse, la descente l’est tout autant. La concentration est de tous les instants car il s’agit de caps de roches et on a besoin de tout son équilibre et de toute sa souplesse et force pour descendre  roche par roche le sentier qui nous mènera en bas.

C’est là que la force de l’équipe prend  tout son sens. On est en petits groupes  de 2 -3-4 personnes. On s’encourage en se disant qu’on n’est pas seuls. On ne montre pas notre fatigue car on sait que nos coéquipiers sont tout aussi fatigués que nous. On se change les idées en riant, on s’encourage, on se supporte. Je ne sais pas pourquoi, mais la route du retour semble toujours tellement plus longue que la route pour aller!

Et finalement, on arrive en bas! Il est environ 18h00.  On s’écrase, on enlève les bottes! Vivement les gougounnes!

Et on va bouffer!!

Je peux vous dire que la meilleure bière au monde est celle prise après une journée de montagne!!

Voilà ce qu’a été notre première journée au Mont Jefferson. Le lendemain, on repart pour le Mont Washington. À suivre au prochain épisode…




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