Des gens d’exception.

Par: André Lachapelle
Le périple vers le sommet du Kili est commencé depuis plusieurs mois. L’entrainement, les séances de levée de fonds, nos rencontres d’équipe, nos 5 à 7… tous ces événements font partie intégrante du voyage et de notre grande expérience. Je ne me souviens pas qui à dit cela. Mais un sage à dit un jour « arpenter le chemin pour se rendre à l’objectif est aussi important que d’atteindre l’objectif. » Maintenant je comprends pourquoi.

Ce que l’on vit présentement, l’achat de nos équipements, l’accueil Bonneau, et tout le reste forgent le caractère. Et on est encore à 12 000 Km du Kilimandjaro et à plus de 280 jours! Mais déjà les effets se font sentir. Entre les collègues du bureau membres du groupe Kili-2012 et les autres collègues, la relation est différente. Il y a une camaraderie qui s’installe dans le groupe Kili-2012 que je ne vis pas avec les autres.

Tout cela je m’y attendais. Je m’attendais à vivre des transformations personnelles, émotionnelles. Je m’attendais à vivre des expériences qui me sortent de ma zone de confort comme les levées de fonds.

Mais il y a une chose à laquelle je ne m’attendais pas. C’est de rencontrer au long de mon parcours des gens exceptionnels! Nous en avons rencontré deux hier soir : Guylaine Keable et Jean Pagé. Guylaine et Jean font partie de la grande famille de notre entreprise. Ils sont résidants de la belle ville de Québec. Jusqu’à présent rien d’extraordinaire me direz vous. Mais quand l’on sait qu’ils ont monté le Kilimandjaro en 2010 et que non fier de leur performance, ils sont entrain de se préparer pour l’ascension du camp de base de l’Everest. Alors ils commandent le respect et l’admiration. Des gens d’exceptions!

Ce qui frappe le plus c’est qu’à prime abord c’est que Guylaine et Jean étaient de total étrangers pour nous. Mais juste un courriel pour leur expliquer que nous sommes entrain de nous préparer pour monter le Kili et tout de suite la camaraderie s’éveille en eux. Je ne sais pas on dirait que l’on fait partie d’une grande famille. Il y a monsieur et madame tout le monde. Et il y a ceux et celle qui ont ou qui vont monter le Kili. Tout de suite la connexion s’est faite. Tout de suite une aise, une facilité s’est mise en place. Et que dire de l’aide et l’entraide? Guylaine et Jean sont de Québec. Je l’ai déjà dit. Mais dès qu’ils ont eux la chance de venir à Montréal pour affaire, tout de suite on bloque du temps pour se rencontrer. Le soir! Et tard en plus! À ma connaissance aucune autre demande de rencontre formelle n’aurait eu lieu avec si peu d’obstacles. « Ok ben si je descends à Montréal… je vérifierai mon agenda… peut-être sur l’heure du midi… on pourrait aller luncher… j’ai peut être du temps après ma réunion… » etc. Mais là. Hop! On se voit mercredi soir vers 19h30 ça va? Ça va sans problème! Et c’est réglé. J’ai aucune autre explication pour exprimer ce phénomène que l’esprit de camaraderie qui nous rapproche et qui nous lie en quelque sorte à cette montagne, à cette aventure.

Et que dire de leur présentation hier soir! À la bonne franquette. En toute amitié (n'oublions pas qu’on s’était jamais vu), très ouvert. Très décontracté. Mais un flot d’informations pertinentes.

Merci Guylaine. Et merci Jean. Vous nous avez électrisé hier soir avec votre histoire, vos conseils et vos images. Vous nous avez galvanisés. Tellement que j’aurais envie de partir demain! Mais bon, pole pole… faut prendre son temps.

Je vous souhaite bonne chance pour l’Everest. Et je serai l’un de vos fervents amateurs tout au long de votre aventure.

J’invite tout le monde d’ailleurs à suivre l’évolution de leur périple au lien suivant : http://monteverest2012.com/

Profitez-en pour faire un don à leur cause.