On est au jour 8 du voyage. On a froid la nuit. On couche sur le sol depuis quoi? Six jours. On compte plus les jours en trekking. On est fatigué et.... ah! J'allais oublier... on a beaucoup moins d’oxygène. Et la cerise sur le sundea... on doit monter un mur.
Eh oui. Le défi aujourd'hui? Le mur de Barranco!
Un mur de roche de 500 pieds de haut. Fruit des mouvements tectoniques de la lave en ébullition il y a des millions d’années quand l’ancêtre de l’être humain était encore une bactérie.
Au menu: sentier escarpé et très étroit. Trous, crevasses. Aujourd'hui on grimpe! On escalade!
Mais jugez donc par vous même . Voici...
... le mur de Barranco:
Mais arriver au sommet de Barranco Wall a ses récompenses comme on peut en juger sur les photos suivantes:
De l'autre côté du mur nos aventuriers descendrons dans la vallée de Karanga où ils établiront leur campement pour la nuit. Ils seront alors au dessus de 4000m. Les effets de la haute altitude se font sentir à temps plein maintenant.
Imaginez ceci. Vous courrez sur une bonne distance. Quand vous arrêtez, vous êtes essoufflé. C'est normal après un effort physique. Mais après un certain temps, votre corps a récupéré et vous respirez normalement.
Pas nos amis. Ils sont essoufflés après leurs efforts physique... et cet essoufflement reste en permanence avec eux. Jusqu’à ce qu'ils redescendent.
Ils camperont donc au camp dans la vallée de Karanga. Cet endroit leur apportera un beau cadeau. Ils pourront y voir l'un des plus beau coucher de soleil qu'ils ont vu dans leur vie!
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